Avant-Propos

En l'absence de monnaie propre et de services postaux, la communauté fomoire a néanmoins décidé, durant l'été 3508 (2001), de se doter d'un service philatélique chargé de l'émission de timbres d'ordre commémoratifs et dénués de toute valeur postale.

Destinés à n'être publiés que sous forme de fichiers graphiques, ces timbres sont utilisés principalement pour ajouter une "touche fomoire" aux courriels échangés par les membres de la communauté.

L'impression réelle de ces timbres pour un usage hors de l'Internet n'est pas à l'ordre du jour.

Comment utiliser les timbres fomoires ?

Les timbres présentés ici sont en libre service. Pour les utiliser dans un courriel, vous pouvez soit les télécharger sur votre disque dur soit mettre un lien avec le site directement dans votre message.

En cas de difficulté, n'hésitez pas à nous contacter.

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Série 3511-04
"Quadricentenaire de Don Quichotte"

Le 16 janvier 1605 (3111-303), un inconnu de 57 ans, Miguel de Cervantès Saavedra, publie la première partie d'un roman qui va faire date : « L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche ». Mille deux cents exemplaires sont mis en vente dans les boutiques de Madrid et le succès est immédiat. C'est le premier « best-seller » de l'histoire de l'édition.

Né en 1547 (3056), d'un père chirurgien castillan couvert de dettes et d'une mère juive reconvertie, Miguel de Cervantès a mené lui-même une vie d'aventurier qui rappelle celle de son personnage principal. Engagé à 22 ans par le cardinal Acquaviva, légat pontifical, il l'accompagne à Rome puis rejoint la Sainte Ligue pour participer à la bataille de Lépante contre les Ottomans, en 1571 (3080). Il y perd la main gauche. Capturé quelques temps plus tard par les Barbaresques, il est emmené comme esclave à Alger où il séjourne cinq ans avant d'être racheté par les pères Trinitaires pour 500 écus. Redevenu libre, il se marie et s'établit à Séville où il est nommé commissaire aux approvisionnements des galères du roi Philippe II qui prépare la Grande Armada pour envahir l'Angleterre. C'est à cette époque qu'il commence à écrire, mais son implication dans des trafic douteux lui valent plusieurs emprisonnements.

La publication de Don Quichotte apporte à Miguel de Cervantès une notoriété qui dépasse largement les limites du monde hispanique, mais pas la fortune, car il avait vendu ses droits de publication. Des traductions anglaises apparaissent dès 1612 (3119), et des versions françaises deux ans plus tard. La second partie du roman ne sera publiée qu'en 1625 (3132). Entretemps, Miguel de Cervantès est décédé le 22 avril 1616 (3123-34), le même jour que William Shakespeare !

Selon l'Unesco, Don Quichotte, que l'on considère comme le premier « roman moderne », est aujourd'hui le livre le plus traduit au monde après la Bible et devant les œuvres complètes de Lénine.

Pour les Fomoires, le personnage de Don Quichotte - naïf au grand cœur, obsédé par les récits de chevalerie, qui décide de partir à l'aventure pour défendre la veuve et l'orphelin - est l'illustration parfaite du héros excentrique et courageux qui ne s'en laisse pas compter par les limitations imposées par le monde et la rationnalité. Don Quichotte ne voit pas le monde tel qu'il est, mais tel qu'il aimerait qu'il soit et, à sa manière, avec ses pauvres moyens et malgré les railleries, il tente de le rendre meilleur.

A l'occasion du quadricentenaire de la première publication de Don Quichotte, l'Institut Fomoire publie cette série quadilingue (français, fomoire, castillan et anglais) qui associe un portrait de Miguel de Cervantès à l'une des plus fameuses illustration de Don Quichotte et de son écuyer Sancho Pança, réalisée en 1955 (3459) par le peintre Pablo Picasso.

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Série 3511-03
"Hommage à Cannelle, dernière ourse des Pyrénées"

Le jour du Ponant du mois du Miel (1er novembre 2004), Cannelle, la dernière ourse des Pyrénées, a été abattue par un chasseur lors d'une battue au sanglier. Il ne reste désormais plus aucune véritable ourse autochtone dans ces montagnes de l'arrière-pays fomoire, puisque toutes les autres ourses présentes dans le massif sont d'origine slovène. Même s'il existerait encore quelques ourses sur le versant espagnol du massif, il ne reste plus que des mâles sur le versant français et la race de l'ours des Pyrénées y est virtuellement éteinte.

Il est terrible de constater que la race des ours qui pullulaient dans les montagnes à l'époque des Fomoires ont, comme eux, disparu. Le pire, c'est que si les chasseurs ont invoqué la légitime défense face à la femelle défendant son petit, (qui a pu prendre la fuite), nous savons que cette battue dans une «zone sanctuaire » n'était pas un acte isolé. Depuis des années, les chasseurs de la région suivent les déplacements des ours, non pour les éviter, mais pour repérer les endroits giboyeux où ils choisissent de gîter afin d'y mener des battues clandestines. La mort de Cannelle résulte donc d'une activité de braconnage caractérisé.

Pour honorer la mémoire de Cannelle et déplorer le drame écologique qui en résulte, l'Institut Fomoire publie aujourd'hui une série trilingue illustrée par l'une des rares photographies jamais réalisée de Cannelle, accompagnée d'un de ses précédents oursons.

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Série 3511-02
"La Terre, aimons-la, protégeons-la :
Aral, mort d'une mer"

Il y a un peu plus de 40 ans, il s'agissait d'une des plus grandes mers intérieures de la planète. Ça surface s'élevait alors à 66 900 km2. La mer d'Aral et sa région formaient un écosystème d'une biodiversité extraordinaire. Aujourd'hui, la mer, divisée en deux, ne couvre plus que 24 900 km2 et l'essentiel de son écosystème est mort. L'homme et son arbitraire économiques sont passés par là.

La mer d'Aral était alimentée par deux fleuves principaux descendants des montagnes du Pamir à travers les plaines de l'Asie Centrale : la Syr-Daria et l'Amou-Daria, l'Iaxartès et l'Oxus des anciens. Or ces deux fleuves ont été largement mis à contribution pour l'irrigation des immenses plantations de coton créées par les Soviétiques, au mépris le plus total des conditions écologiques locales, impropres à ce type de culture.

Depuis 1976 (3483), la Syr-Daria disparaît à 160 km des rives de la mer tandis que le débit de l'Amou-Dria, réduit de 90% ne suffit plus à compenser l'évaporation. En conséquence, la mer s'est retirée de 1 000 km2 par an, laissant derrière elle un désert de sel grand comme les Pays-Baset des carcasses de navires, désormais échouées à plusieurs centaines de kilomètres du rivage. Le climat lui-même évolue pour devenir de type continental, avec des périodes de végétation de plus en plus courtes et une forte érosion par le vent. Ce vent qui emporte le sel au loin où il va empoisonner les quelques terres arables.

Autre conséquence, les populations locales ne peuvent plus cultiver le riz dans les deltas des deux fleuves, empoisonnés par le sel, et la concentration en pesticides dans l'eau entraîne maladies et intoxications chez plus de 60% de la population. L'espérance de vie est tombée à 40 ans.

Malheureusement, le cas de la mer d'Aral n'est pas isolé. En moins de 30 ans, le lac Tchad, en Afrique, a perdu 90% de sa surface, laissant la place à des marais, eux-mêmes supplantés peu à peu par la steppe. Dans le même temps, la Mer Morte a perdu la moitié de sa surface et pourrait disparaître complètement à l'horizon 2050 (3557) si rien n'est fait.

La série trilingue sur la Mer d'Aral, est la première d'une nouvelle collection de timbres sur le thème "La Terre, aimons-la, protégeons-la", qui illustre les préoccupations écologiques des Fomoires. Elle comporte une photographie réalisée en 2001 (3508) par le satellite Terra de la NASA et qui montre les restes de la mer d'Aral, bordée par le désert de sel qu'elle a laissé en se retirant. En surimpression, deux carcasses de navires dans la steppe illustrent la réalité au niveau du sol.

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Série 3511-01
"Lieux du Mythe : la Grotte"

La patronne des Fomoires, Môri, vit là où les éléments se rejoignent, dans des grottes enchantées ouvertes sur les entrailles de la terre, proches de sources non moins magiques, là où les montagnes caressent le ciel .La plus célèbre et l'une des plus belles de ces grottes se situe au-delà de la Forêt d'Orion, vestige de la légendaire forêt où la "Rivière aux truites" prend sa source, et où les jeunes Fomoires venaient accomplir leur chasse initiatique rituelle.

C'est au cours d'une de ces chasses que le jeune Ysor rencontra Môri à l'entrée de cette grotte et que de leur union naquit la Morigaen.

Cette grotte serait également l'une des entrées du "monde sous la montagne" où reposent les derniers défenseurs de Bara, ramassés par leurs femmes, leurs mères, leurs sœurs et leurs filles au soir de la chute de la cité.

Bien après la disparition des Fomoires, les Basques occupant la région ne s'y sont pas trompé puisqu'ils ont baptisé la grotte "Harpea", ce qui signifie ni plus ni moins que "La Grotte".

La série trilingue représentant la Grotte sacrée des Fomoires inaugure une nouvelle collection consacrée aux lieux associés au mythe fomoire. Elle est illustrée par une photographie réalisée en 2000 (3507) par l'expédition Yg Ysca ta Anthor. Le site de la grotte elle-même avait alors été identifié par Osemy yg Anthor, à proximité du Col d'Orgambide, sur la frontière franco-espagnole qui serpente au milieu des champs au plus grand mépris de la logique et des accidents du terrain. La Grotte, encadrée d'un lit d'orties et d'un bosquet de sureaux (Anthor), sert aujourd'hui d'enclos abrité pour les moutons.

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